La Dégénérescence Maculaire Liée à l’Âge, connue sous le nom de la DMLA, est une maladie dégénérative de la rétine d’évolution chronique.
Elle touche particulièrement les personnes âgées de plus de 50 ans et concerne plus de 900 000 personnes en France.
Le Lucentis, le traitement utilisé actuellement pour traiter cette maladie, coûte près de 400 millions d’euros par an à l’Assurance maladie (428 millions d’euros remboursés en 2013).
L’utilisation de l’Avastin comme nouveau médicament contre le vieillissement rapide de la macula devrait réduire significativement la facture.
Afin de baisser le coût de la prise en charge de la DMLA, l’ANSM (l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé) a délivré une autorisation temporaire d’utilisation de l’Avastin pour traiter cette pathologie.
Ce nouveau médicament, remboursé par la Sécurité sociale dans le cadre du traitement de la dégénérescence maculaire, permet de réaliser des économies considérables.
Ces économies seront par ailleurs limitées, puisque l’Avastin, contrairement à son concurrent, ne pourra être distribué que dans le cadre d’une hospitalisation. Il faut donc tenir compte du coût de la dispensation.
Toutefois, l’Avastin coûte quinze fois moins cher que le Lucentis.
Le fabricant de l’Avastin, le laboratoire Roche, refuse que son médicament soit prescrit pour le traitement de la dégénérescence maculaire liée à l’âge.
Le laboratoire suisse a fort à perdre si son anticancéreux devenait le médicament principal pour traiter cette pathologie.
En effet, le Lucentis, médicament également mis au point par Roche, lui permet de toucher des royalties sur les ventes. Par ailleurs, le laboratoire suisse refuse de reconditionner le médicament en doses compatibles avec ce traitement de la DMLA. Cela implique un risque d’infection pendant la préparation de l’injection.
Le Conseil d’État a refusé de suspendre l’autorisation provisoire attribuée à l’Avastin pour traiter la DMLA. C’est un nouvel échec pour le laboratoire suisse Roche.
En effet, le Conseil d’État a précisé que le dispositif légal français, qui a permis à l’ANSM d’autoriser l'utilisation de l’Avastin dans le cadre d’une DMLA, « n'apparaissait pas contraire au droit de l'Union européenne ».
Obtenez plusieurs devis personnalisés en moins de 2 minutes
Simulez votre économieNos outils en ligne sont mis gratuitement à votre disposition pour vous aider dans votre démarche de comparaison d'assurance santé, bien comprendre le fonctionnement des remboursements et vous apporter des conseils pour la souscription de votre mutuelle.