Embellie dans les dépenses de santé

Les chiffres qui viennent de tomber ne concernent que les zones urbaines mais marquent bel et bien une embellie dans le ciel des dépenses de santé.

Sur les sept premiers mois de 2012 en effet, la progression n’est que de 0,7% par rapport à 2011, alors qu’elle était de plus de 3% l’année précédente et que le budget de la Sécurité sociale prévoir pour l’année une hausse globale de 2,5%.

Indemnités journalières en baisse

Le chiffre le plus spectaculaire concerne les arrêts maladies et le paiement des indemnités journalières par la sécurité sociale, qui recule de 1,1%.

La réforme du mode de calcul de l’indemnisation fait son effet depuis la fin de l’année 2010, mais elle n’explique pas ces économies pour 2012.

En réalité, celles-ci sont pour beaucoup dues à des contrôles renforcés pour lutter contre les abus mais aussi à des considérations simplement mathématiques : avec la hausse du chômage, moins d’emploi signifie mécaniquement moins d’arrêt maladie.

Les dépenses liées au remboursement des médicaments et actes médicaux comme les analyses sont elles aussi en baisse, en l’occurrence de 0,7%.

Un résultat principalement dû à la baisse des prix tout comme la limitation des honoraires des médecins et dentistes explique en partie la quasi-stagnation de dépenses de consultation (+0,7%).

En revanche, les honoraires des infirmiers libéraux et des kinésithérapeutes sont en progression, de respectivement 6,5% et 2,6%. Les dépenses liées aux transports sanitaires augmentent pour leur part de 3,4%.