Les raisons de non-observance des traitements médicaux

Selon une récente étude de l’institut OpinionWay/Welcoop réalisée en partenariat avec la Fédération nationale de l'information médicale (FNIM), plus de la moitié des patients français ayant suivi un traitement médical ne l’ont respecté que partiellement.

L’oubli, la crainte des effets secondaires et le manque d’informations sont les principales sources de ce défaut d’observance.

Cette étude met également en avant l’intérêt des outils numériques pour lutter contre les oublis et mieux comprendre les traitements et ainsi améliorer l’observance.

L’oubli et la crainte des effets secondaires : principales raisons de non-observance

L’étude OpinionWay/Welcoop intitulée « Patients et observance » a été réalisée sur un échantillon de 1014 personnes âgées de 18 ans et plus et représentatives de la population Française.

Les résultats présentés fin novembre montrent que seuls 42 % des patients ayant suivi un traitement médical au cours des six derniers mois l’ont respecté intégralement. 55 % ne l’ont respecté que partiellement et 2 % ne l’ont pas respecté du tout.

Plusieurs raisons expliquent la non-observance des prescriptions.

25 % des patients déclarent que l’oubli est l’une des causes principales du non-respect des traitements. D’autre part, 24 % des personnes interrogées affirment ne pas respecter les traitements prescrits volontairement par crainte des effets secondaires.

La guérison totale avant la fin du traitement est également, pour 19 % des patients, l’une des raisons de non-observance.

Par ailleurs, 14 % des sondés invoquent la lassitude comme cause de mauvaise observance de leurs traitements médicamenteux.

Pour remédier à la non-observance notamment lorsqu’elle est involontaire, les Français plébiscitent les nouvelles technologies.

L’étude OpinionWay/Welcoop indique que « 40 % des Français prônent le pilulier électronique ou intelligent, notamment les 35-49 ans et les personnes en ALD (Affections de Longue Durée) ; un tiers aimerait recevoir un SMS de rappel et près de la moitié des moins de 35 ans (43 %) ».

Les personnes âgées, quant à eux, demandent à être aidées pour éviter les oublis. Les objets de santé connectée vont donc prendre de plus en plus d'importance.

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