Les actualités se font de plus en plus souvent l’écho de pics de pollution dans les grandes villes. Or l’augmentation de ce phénomène est inquiétant d’un point de vue sanitaire car la pollution atmosphérique a des conséquences sur notre état de santé.
Chez les populations à risque, on observe d’ailleurs un accroissement de certaines pathologies comme l’asthme ou les bronchites chroniques.
Ces affections peuvent être traitées par voie médicamenteuse. Des séjours en cure thermale peuvent également être prescrits.
Dans ce cas, veillez à ce que votre mutuelle propose un forfait cure thermale. En effet, le montant pris en charge par l’assurance maladie reste minime au regard de l’ensemble des dépenses engendrées par un tel séjour thérapeutique.
Les éléments toxiques contenues dans la pollution atmosphérique sont de différentes natures. Il peut s’agir de dioxyde d’azote ou de soufre, d’ozone et de fines particules. Ces dernières restent coincées à proximité du sol en l’absence de précipitations. Elles sont particulièrement néfastes pour les plus petits qui se promènent en poussette.
La pollution atmosphérique peut causer ou aggraver les pathologies suivantes :
On estime que le nombre de personnes asthmatiques a doublé en 10 ans. La pollution atmosphérique n’est pas le seul facteur en cause. Le tabagisme passif peut également expliquer certains cas d’asthme chez les jeunes enfants.
Mais de nombreuses études épidémiologiques ont mis en avant le lien entre les pics de pollution (et notamment les particules fines) et les crises d’asthme.
Des études ont démontré une augmentation des consultations en urgence pour des bronchiolites lors de pics de pollution. Les jeunes enfants sont en contact direct avec les particules fines et sont donc plus sensibles à l’accroissement de leur concentration dans l’air.
Une bronchite aigue peut être une conséquence de la pollution atmosphérique car les bronches vont être fragilisées. Elles pourront alors être plus sensibles à un virus ou à une bactérie.
L’irritation fréquente des bronches à cause des polluants peut aboutir à des bronchites chroniques. A terme, elles peuvent se transformer en une broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO) qui est une complication permanente.
Le pronostic vital est alors engagé. Cette pathologie se développe lentement et apparait généralement aux alentours de 40 – 50 ans. Il existe des traitements pour soulager les symptômes et ralentir l’évolution de la maladie.
Le lien entre la pollution atmosphérique et les cancers des voies respiratoires est plus difficile à déterminer car il s’agit de maladies complexes. Plusieurs facteurs interviennent. Néanmoins, il est tout à fait légitime d’estimer que les polluants peuvent amplifier le développement d’un cancer.
Plusieurs maladies cardiaques, et notamment les infarctus et les AVC, sont directement liées à la pollution atmosphérique. C’est une des causes les plus fréquentes. En effet, le nombre d’arrêts cardiaques augmente généralement en cas de pics de pollution.
Il existe 5 typologies de personnes à risques :
Le reste de la population est également sensible à la pollution atmosphérique. Mais un risque accru pèse sur ces 5 groupes de personnes.
Il leur est donc vivement recommandé d’éviter de sortir lorsque des pics de pollution sont annoncés par les autorités publiques.
La pollution est plus importante en ville que dans les communes rurales en raison du fort trafic automobile et de la proximité d’usines.
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