Les médecines douces : de plus en plus d'adeptes en France

On utilise aussi bien les termes de médecines douces, alternatives ou encore non-conventionnelles pour qualifier toutes ces spécialités qui sortent du cadre habituel de la médecine, telle qu’elle est pratiquée actuellement. Ces termes génériques regroupent, en fait, des spécialités très diverses.

Certaines sont très anciennes. D’autres récentes. Elles ont pour point commun de ne pas utiliser de médicaments ou de produits chimiques pour soigner les patients.

Mais chacune d’entre elles a sa propre philosophie. Parmi les plus répandues, on peut citer :

Cette médecine alternative se caractérise par une approche systémique du corps humain. Cela signifie qu’elle appréhende le corps humain comme un ensemble : des symptômes localisés sur une partie du corps peuvent être provoqués par une lésion ou une pathologie d’une autre partie du corps humain.

Au lieu de se concentrer sur le traitement des symptômes, l’étiopathe va chercher leurs causes et traiter ces dernières.

Pour cela, il ne va réaliser que des manipulations manuelles du patient et n’utilisera aucun médicament et aucun instrument. 

La sophrologie est avant tout une technique de développement personnel. Elle entre tout de même dans le champ des médecines douces en raison des applications thérapeutiques qu’elle peut avoir. Elle s’appuie sur la perception de son corps et l’étude de sa conscience.

Le sophrologue ne va pas intervenir physiquement sur le patient.

Il va le guider et l’amener, par l’intermédiaire d’exercices de respiration et de visualisation, à mieux appréhender et à gérer la douleur et les troubles du sommeil notamment.

L’ostéopathie vise à corriger les troubles fonctionnels grâce à la manipulation, par l’ostéopathe, des os, des articulations et des muscles. Son but est de rétablir la fonction de régulation de la mécanique corporelle.

Elle peut ainsi intervenir sur des troubles locomoteurs, mais aussi digestifs et respiratoires.

On assiste actuellement à une prise de conscience des français sur les méfaits de la société actuelle.

Il ne s’agit pas d’un rejet de la médecine conventionnelle.

D’ailleurs, la majorité des médecines douces se placent en complément de cette dernière. Les étiopathes n’hésitent pas à renvoyer un patient vers son médecin traitant s’ils estiment que l’étiopathie n’est pas en mesure d’apporter des solutions satisfaisantes pour le traitement de la pathologie.

Il s’agit plus d’une volonté de reprendre contact avec son corps et d’éviter une prise automatique de médicaments. A l’instar de la sophrologie, cela entre également dans une dynamique de développement personnel.

Les complémentaires santé l’ont bien compris puisqu’elles sont nombreuses à proposer des forfaits médecine douce au sein de leurs garanties.

L’un des inconvénients des médecines douces est leur absence de réglementation.

Afin d’être certain de consulter un spécialiste compétent, il est conseillé de vérifier que ce praticien apparaît dans la liste des professionnels reconnus par chaque fédération ou organisme ayant vocation à rassembler tous les professionnels d’une spécialité.

Pour intégrer ces listes, les praticiens doivent avoir suivi une formation initiale et surtout continuer à se former de manière continue.