Depuis le 1er novembre, une vaste opération est lancée sur toute la France pour accompagner les personnes qui désirent arrêter de fumer.
Ce « Mois sans tabac » est présenté comme un défi collectif au sein duquel l’entraide et le soutien prennent une place à part entière.
D’ailleurs, les professionnels de l’addictologie remarquent l’impact d’une telle opération sur le nombre d’appels ou de demandes de consultation.
De nombreux fumeurs se prennent au jeu de ce défi collectif et tentent de se passer de cigarettes durant un mois.
Ce temps n’a pas été choisi au hasard. Les études démontrent que les risques de reprendre à fumer sont réduits une fois passé un délai de 4 semaines sans fumer.
Mais le sevrage tabagique n’est pas une mince affaire. Il est important d’avoir conscience des efforts que cela va demander et d’éviter de tomber dans des erreurs fréquentes :
Pour arrêter de fumer, il ne faut pas faire l’impasse sur un examen consciencieux de son hygiène de vie et de son degré de dépendance au tabac.
Sous-estimer sa consommation de cigarettes ne permet pas de prendre les bonnes mesures pour arrêter.
Il est donc essentiel d’être honnête avec soi-même afin de pouvoir anticiper les efforts que ce mois sans tabac vont demander et son incidence sur l’organisme et le mental.
Une des erreurs trop fréquentes est de vouloir arrêter seul. Certains y arrivent mais ils restent minoritaires. L’accompagnement peut être de deux manières : une aide psychologique ou des substituts nicotiniques.
L’accompagnement psychologique peut être le fait de professionnels de l’addictologie ou du médecin traitant. Mais il peut également émaner d’un ou plusieurs proches qui pourront avoir le rôle de coach et aider à ne pas succomber à la tentation lorsque celle-ci arrivera. Le rôle de l’entourage est primordial pour réussir à stopper la cigarette. Il faut être conscient que le début du sevrage va impacter votre caractère, votre comportement. Il est donc essentiel que vos proches vous soutiennent dans ces moments délicats.
L’aide psychologique peut également provenir d’un autre fumeur qui veut aussi arrêter de fumer. C’est notamment sur ce dynamisme collectif que s’appuie l’opération « Mois sans tabac ». A plusieurs, c’est plus facile d’arrêter que tout seul.
Vous pouvez également vous appuyer avec des dispositifs de sevrage comme les patchs ou les chewing-gums à base de nicotine. Les médecines douces peuvent aussi vous aider dans votre démarche d’arrêter de fumer. Vérifiez dans votre contrat d’assurance santé : il est possible que votre mutuelle propose un forfait médecines douces ou prenne en charge le sevrage tabagique.
Quand on arrête de fumer, l’une des grandes craintes est de prendre du poids. Certains ont donc le réflexe de commencer un régime en même temps. Votre organisme va déjà être éprouvé par le manque de nicotine. Ne le soumettez pas à une autre épreuve en limitant les apports nutritionnels.
C’est le bon moyen pour ne pas y arriver. Par contre, cela ne veut pas dire de se jeter sur la nourriture et de compenser chaque cigarette par un bonbon ou toute autre sucrerie.
Il est impératif de se débarrasser de toutes ses cigarettes. Si vous en gardez pour faire face à une éventuelle crise de manque, vous pouvez être sûr que vous allez les fumer.
En gardant une ou plusieurs cigarettes en réserve, vous ne vous faites pas confiance.
Vous estimez que vous ne serez pas capable de faire face à une envie irrépressible. Vous partez donc défaitiste, ce qui atténue vos chances de relever le défi de ce mois sans tabac.
De la même façon, ne vous laissez pas tenter par quelques taffes en soirée. Votre sevrage doit être total pour ne pas rebasculer dans la consommation de tabac.
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