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Quel traitement pour arrêter de fumer ?

C’est le 1er novembre dernier qu’a commencé le défi collectif "Novembre, mois sans tabac". Le choix de la durée de l’opération n’est pas anodin.

On estime qu’après un mois d’arrêt, les chances de ne pas reprendre à fumer sont plus importantes.

L’arrêt du tabac est une décision souvent complexe qu’il est difficile de poursuivre sans une aide extérieure.

En effet, il existe une forte accoutumance aux cigarettes. Lors du sevrage tabagique, des symptômes de manque vont se faire ressentir.

Afin de lutter contre l’envie de reprendre la consommation de tabac, il est important de trouver le bon traitement pour arrêter de fumer. C’est un processus individuel : il faut que vous trouviez la méthode qui vous convient.

Les médecines douces pour aider au sevrage tabagique

Les médecines douces sont de plus en plus plébiscitées lors de l’arrêt du tabac.

Elles sont soit utilisées en mesures d’appoint pour compléter d’autres traitements, soit comme principal traitement pour arrêter de fumer. Certaines mutuelles incluent dans leur formule une prise en charge des médecines douces. Pensez à vérifier votre complémentaire santé.

Acupuncture

L’acupuncture consiste à rééquilibrer l’énergie du corps en piquant de fines aiguilles à des endroits précis.

Pour l’arrêt du tabac, les zones du corps qui seront piquées sont situées sur la main, au-dessus de l’oreille, sur les ailes du nez et sur le méridien de la vésicule biliaire. L’acupuncture ne présente de résultats que si le patient est réellement motivé par l’arrêt du tabac.

Sophrologie

La sophrologie va surtout permettre de traiter les symptômes liés à l’arrêt du tabac. Elle peut servir d’accompagnement à un autre traitement pour arrêter de fumer.

Elle peut intervenir dans la phase de préparation à l’arrêt du tabac, celle du sevrage tabagique ou après celle-ci. Pour qu’elle est un impact positif, il est primordial que la décision de stopper la cigarette vienne du patient et qu’il ne le fasse pas à cause de la pression exercée par son entourage.

Cette médecine douce va utiliser la visualisation pour établir une harmonie entre le corps et l’esprit et ainsi réduire l’anxiété et le stress générés par l’arrêt du tabac. Elle peut aussi limiter la prise de poids.

Homéopathie

L’homéopathie va surtout traiter la sensation de manque que va provoquer l’arrêt du tabac. Il existe des packs avec des dosages préétablis dans le commerce.

Néanmoins, chaque cas étant particulier, il est préférable de consulter un médecin homéopathe afin de bénéficier de dosages adaptés. Vérifiez si votre mutuelle prend en charge ce type de consultations. C’est de plus en plus souvent le cas.

Hypnose

L’hypnose est souvent utilisée comme traitement pour arrêter de fumer. Elle fonctionne sur un mécanisme de suggestion.

Les séances peuvent être en petit groupe et ont pour objectif de déclencher l’action de stopper brutalement la cigarette. L’hypnose peut aussi aider à supporter les effets secondaires du sevrage tabagique.

Les substituts nicotiniques

Ce type de traitement pour arrêter de fumer vise à apporter au patient une dose de nicotine pour diminuer la sensation de manque, jusqu’à la faire disparaitre. Les substituts nicotiniques présentent différents dosages. Seul un médecin sera en mesure de vous indiquer le dosage qui vous convient.

De plus, en présence d’une prescription médicale, l’assurance maladie rembourse ces substituts à hauteur de 150 euros par an.

Certaines complémentaires santé proposent également un forfait annuel pour le sevrage tabagique.

Ces substituts peuvent se présenter sous différentes formes :

  • patchs qui permettent à la nicotine de passer à travers la peau et rejoindre directement la circulation veineuse,
  • gommes à mâcher qui doivent d’abord être sucées quelques minutes avant d’être mâchées ;
  • inhalateurs pour aspirer de la nicotine et reproduire le geste de fumer une cigarette ;
  • pastilles de nicotine à sucer.

Les thérapies comportementales et cognitives

Il s’agit d’une prise en charge psychologique afin d’accompagner le fumeur à modifier son comportement et à ne pas succomber lors de certains moments clés comme :

  • la présence d’un autre fumeur,
  • une soirée entre amis,
  • boire un café,
  • une situation stressante, etc.

Le professionnel va aider le patient à mettre en place de nouvelles routines pour ne plus avoir le réflexe cigarette.

Les traitements médicamenteux

Pour les gros fumeurs, la prise de médicaments peut se révéler nécessaire pour stopper le tabac. Il s’agit du bupropion LP et la varénicline qui ne sont disponibles que sur prescription médicale.

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