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L'ostéopathie en pleine mutation

Vous avez sans doute entendu parler ces derniers jours d’une réforme houleuse qui concerne les écoles d’ostéopathie françaises...

En effet, tandis qu’on dénombre 74 instituts proposant une formation d’ostéopathe sur le territoire national, certains d’entre eux ont bien du mal à digérer la réforme du 15 septembre 2015.

N’ayant pas obtenu l’agrément nécessaire pour délivrer des diplômes certifiés par l’état, plusieurs écoles ont saisi la justice, dont plusieurs ont déjà eu gain de cause.

Pour être agréée, une école doit aujourd’hui respecter certaines règles, comme le nombre maximum d’élèves.

Ce qui change avec la réforme

Plusieurs écoles d’ostéopathie devront aller en justice pour que le ministère de la santé revoie leur dossier, d’autres devront s’organiser de manière à répondre à tous les critères requis pour obtenir l’agrément du ministère de la santé.

Toujours est-il que les étudiants ne pourront pas passer leur diplôme dans ces établissements non agréés, si bien qu’ils doivent changer d’établissement pour décrocher leur master. Bien évidemment, il s’agit là de dommages collatéraux : l’objectif de la réforme est ailleurs.

C’est la qualité des études qui pourrait être rehaussée grâce à la réforme du 15 septembre. Depuis plusieurs années déjà, des professionnels et des syndicats dénonçaient les niveaux hétérogènes des ostéopathes fraîchement diplômés.

Des différences de compétences qui variaient selon les écoles où ils avaient été formés, selon le parcours qu’ils avaient effectué avant leur admission à l’école d’ostéopathie... Car l’accès est ouvert aux bacheliers, sans forcément qu’ils aient de connaissances médicales.

En revanche, les kinésithérapeutes avec des années d’expérience tiraient davantage de bénéfices de leurs études d’ostéopathie.

La réforme des écoles d’ostéopathie vise donc une homogénéité dans la valeur des diplômes décernés, pour former des professionnels égaux dans leurs compétences. Au final, la réforme pourrait permettre une meilleure qualité de prise en charge des patients dans les cabinets d’ostéopathie.

Vers une ostéopathie plus sûre

Beaucoup critiquent l’ostéopathie, notamment au sein même du corps médical : considérée comme risquée, surtout lorsqu’elle est mal maîtrisée, l’ostéopathie entraîne parfois de l’inquiétude autant qu’elle fascine.

Si son efficacité n’est plus à prouver, elle comporte des risques, comme toute pratique médicale ou paramédicale. Désormais, ces risques devraient davantage céder la place aux qualités thérapeutiques de l’ostéopathie.

Cette science permet de soulager divers maux, allant des douleurs chroniques chez les seniors aux traitements préventifs chez les nourrissons...

L’ostéopathie semble avoir fidélisé sa patientèle, puisque le nombre de personnes venant consulter demeure stable depuis quelques années, tandis que le nombre d’ostéopathes ne cesse de se décupler.

En 2002, on comptait 2000 praticiens à travers la France, aujourd’hui, on en compterait entre 22.000 et 23.000 ! Une explosion que le ministère de la santé veut canaliser avec sa nouvelle réforme : moins d’ostéopathes, pour des ostéopathes meilleurs.

Et pour les patients, quelle est l'incidence ?

A priori, les patients devraient ressentir dans quelques années un climat plus serein autour de l’ostéopathie : tandis que les médecins les mettaient jusqu’à présent en garde contre les pratiques inadaptées voire néfastes, parfois même de façon irréversible, ils devraient dans un avenir proche avoir une plus grande confiance en l’ostéopathie.

Les patients quant à eux, devraient se sentir plus en sécurité si la réforme parvient effectivement, à former de meilleurs ostéopathes.

Une sérénité méritée quand on sait que les séances d’ostéopathie ont un coût non négligeable, puisque rappelons-le, l’ostéopathie n’est pas remboursée à moins d’avoir choisi une mutuelle avec des garanties médecines douces.

Y aura-t-il un impact sur ces mutuelles ?

Si la réforme à propos des écoles d’ostéopathie a fait réagir fortement aussi bien les écoles elles-mêmes que les étudiants qui n’ont pas d’autres choix que de chercher une école agréée pour commencer leur dernière année, elle ne devrait pas changer grand chose au niveau des mutuelles qui prennent en charge l’ostéopathie.

L’amélioration des pratiques ne devrait pas transparaître sur le montant des remboursements ou des cotisations pour les mutuelles concernées.

Pour être toujours sûr de bénéficier des meilleurs tarifs, les patients auront simplement à surveiller l’évolution des garanties proposées par leur contrat Médecines Naturelles, sans oublier de les comparer aux tarifs pratiqués par d’autres mutuelles !

En effet, si les remboursements et les cotisations restent stables au fil des années, rien ne dit que le prix moyen des garanties médecines alternatives ne baisse pas chez certains concurrents !

Des écoles d'ostéopathies sans diplomes

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