Résider près d’un axe routier augmente-t-il le risque de démence ?

La circulation automobile sur un axe routier est souvent la cause d’un stress environnemental pour les riverains.

Le bruit et la dégradation de la qualité de l’air diminuent la qualité de vie et engendrent un certain stress qui peut avoir des conséquences sur les fonctions cognitives.

Mais l’implication des polluants atmosphériques dans le développement d’une pathologie de type démence semble encore plus importante que cela.

Les chercheurs canadiens ont mis en évidence que le risque de développer une démence augmente de :

• 7% lorsqu’on habite à moins de 50 mètres d’un axe routier,
• 4% pour les personnes résidant entre 50 et 100 mètres d’un axe routier,
• 2% lorsque la distance est comprise entre 100 et 200 mètres.

L’étude démontre que deux polluants sont principalement en cause dans l’augmentation de ce risque : le dioxyde d’azote et les particules fines dont nous avions déjà rappelé le rôle néfaste au sein de notre article sur l’incidence de la pollution atmosphérique sur la santé.

L’étude portait sur un échantillon assez conséquent puisque les chercheurs ont analysé les données recueillies auprès de 6,5 millions de personnes résidant dans la province d’Ontario. Ils ont ensuite fait un rapprochement entre les personnes concernées par une démence et la proximité de leur résidence avec un axe routier.

Certains spécialistes regrettent cependant que cette étude ne se base que sur la pollution atmosphérique et n’inclut pas la pollution sonore au sein des facteurs de démence.

Par ailleurs, il est également important de rappeler que l’hygiène de vie a également des répercussions sur le risque de développer ou non une altération des fonctions cognitives.

En France, on estime qu’environ 900 000 personnes sont atteintes de la maladie d’Alzheimer. Elles représentent 40% des personnes dépendantes.

Elles nécessitent un traitement lourd et, le plus souvent, soit un placement en institut spécialisé, soit un aménagement de la résidence et un accompagnement au quotidien.

Tout cela a un coût important pour l’assuré et ses proches. C’est pourquoi se développent de plus en plus des garanties dépendance.

Ce type de contrat permet d’anticiper les risques de perte d’autonomie qu’elle soit physique ou mentale comme dans le cas de la démence.

C’est une véritable aide pour les accompagnants et les proches qui peuvent ainsi offrir à l’assuré une meilleure prise en charge de sa dépendance. En effet, bien que la maladie d’Alzheimer soit considérée comme une affection de longue durée, le cout de son traitement et des frais annexes est très important.

Une garantie dépendance offre également une prestation de conseils et d’accompagnement pour les proches afin que la perte d’autonomie de l’assuré ne soit pas une source de désorganisation pour l’entourage. En effet, la maladie d’Alzheimer est une pathologie très lourde à supporter pour les proches. Un accompagnement psychologique mais également administratif est nécessaire.