Selon la formule choisie, l’assurance peut prendre en charge uniquement une dépendance totale ou être activée en cas de dépendance partielle. Souvent, ce dernier point est proposé en option. Or il faut savoir que le risque d’une perte d’autonomie partielle est plus élevé que celui d’être totalement dépendant.
Bien que les conséquences financières d’une dépendance partielle soient moins importantes, elles restent tout de même lourdes. Leur prise en charge par le contrat d’assurance n’est donc pas à négliger même si cela entraine une hausse des cotisations, le risque étant plus fort.
Par ailleurs, il faut également vérifier la définition de la dépendance au sein du contrat d’assurance. Il n’existe aucune définition légale. Ainsi, chaque assureur est libre de la définir et de décider le niveau de dépendance assuré. C’est un point important car c’est de lui que dépend le versement ou non de la rente.
Certains d’entre eux se réfèrent à la grille Aggir qui est utilisée lors de l’étude des dossiers des demandes de l’APA (allocation personnalisée d’autonomie). Cette grille compte 6 niveaux de dépendance qui sont déterminés en fonction de la capacité de la personne à réaliser les 10 activités suivantes :
- Communiquer oralement ou non et agir en société selon les normes sociales en vigueur ;
- Se repérer dans l'espace et le temps ;
- Etre capable de se laver ;
- Pouvoir s’habiller et se déshabiller ;
- Etre en mesure de se servir son repas et de le manger ;
- Assurer l'hygiène de l'élimination urinaire et fécale ;
- Tenir dans une de ses 3 positions et pouvoir passer de l’une à l’autre : couchée, débout, assise ;
- Se mouvoir dans son logement ;
- Sortir ;
- Etre en mesure d’utiliser un moyen d’alerte comme un téléphone, une alarme ou une sonnette.